Les vents
Cartes des vents pour le 18/01/2011 dans la zone du manchot "Crush". (Ifremer/EU Copernicus Marine Service - Figure Argonautica)
Le vent en surface de l'océan, avec d'autres grandeurs atmosphériques : l'énergie solaire, le taux des précipitations, le taux d'évaporation, sont des moteurs du mouvement des masses d'eau dans l'océan, et donc des courants et de la circulation océanique.
Le vent marin façonne le paysage océanique et le fait passer de mer d'huile à montagnes d'eau lors des tempêtes. Il contrôle l'humeur des marins, il inspire les légendes de mer.
Ordres de grandeur
Une tradition marine est d'exprimer le vent sur l'échelle Beaufort, de 0 (pas de vent) à 12 (ouragan).
La tradition anglo-saxonne imprègne encore les habitudes des marins qui expriment la vitesse du vent en noeuds ou milles nautiques par heure (1 mille nautique = 1,852 kilomètres). Dans les ouragans, la vitesse du vent peut dépasser les 80 noeuds, ce qui correspond dans le système métrique à des vents de plus de 150 kilomètres/heure soit plus de 40 mètres/seconde.
Méthodes de "mesure"
Les données de vents dérivées des observations spatiales offrent aujourd'hui de grandes précisions spatiales ainsi que des fréquences temporelles très élevées. D'autre part, les données de vent issues des modèles de prévision numérique du temps offrent une cohérence spatiale et temporelle de la dynamique atmosphérique que ne donne pas la mesure satellitaire. Des méthodes combinant ces deux sources permettent aujourd'hui de générer des données de vent d'une qualité optimale.
Les mesures satellitaires
Plusieurs types de capteurs satellitaires permettent de mesurer le vent en surface de la mer :
- Les diffusiomètres
- Les radiomètres micro-ondes
- Les radars à synthèse d'ouverture (SAR)
- Les altimètres radar (uniquement pour la force du vent, mais pas sa direction)
Les modèles
Les modèles de prévision numérique du temps permettent également la connaissance des vents de surface. Ils sont aujourd'hui extrêmement nombreux.