Les précipitations

Les précipitations sont les gouttes d'eau, ou l'eau gelée (neige, grêle), qui tombent de l'atmosphère au sol. Si la prévision des précipitations fait partie de la météorologie, connaître la quantité tombée, et quand, est une des informations majeures nécessaires à l'hydrologie.
Avec cette information, on peut gérer les risques de crue ou de sécheresse, et leurs conséquences. De plus, avec des observations sur le long terme, on connait également la "norme" d'un endroit, et les variations saisonnières. En effet, deux régions peuvent recevoir à peu près la même quantité d'eau, mais répartie très différemment dans le temps -- relativement peu de précipitations mais presque tout le temps dans l'une, de grosses pluies à l'automne dans l'autre, par exemple. C'est de plus une des phases majeures du cycle de l'eau.
 


Observations de tous les satellites mesurant les précipitations le 25 juillet 2014 (les couleurs vert-jaune-rouge sont pour les pluies, dans les bleus-violet pour la neige (Credit projet GPM/Nasa)
 

Ordres de grandeur

On mesure des hauteurs par m2 par heure (ou par jour, ou par mois)
 

Méthodes de "mesure"

Les mesures satellitaires

Différentes techniques existent pour mesurer les précipitations par satellite. On peut également utiliser une combinaison de plusieurs instruments différents.
On peut mesurer l'eau liquide dans l'atmosphère en utilisant des longueurs d'onde précises émises par l'eau dans l'atmosphère, que le satellite collecte (plus de 200 pour l'instrument IASI). Chacune de ces longueurs d'onde donne des informations différentes, qui, combinées entre elles, permettent de déduire les précipitations dans leur ensemble (entre autres choses).
On peut également utiliser des capteurs actifs (radar ou lidar). Dans ce cas c'est la réflexion du rayonnement émis par le satellite sur les molécules d'eau présentes qui permet de déduire les précipitations, là aussi en utilisant de nombreuses longueurs d'onde bien précises, qui donnent des informations différentes.
 


À gauche, le satellite collecte des émissions dans différentes longueurs d'onde (technique passive). À droite, une autre méthode : le satellite émet un rayonnement électromagnétique (là aussi dans de nombreuses longueurs d'onde, bien précises); la réflexion de ces rayonnements sur les molécules d'eau présentes dans l'atmosphère permet de connaître son contenu en eau et les précipitation (eau liquide ou gelée).
 

Les mesures "sur place" (in situ)

Les pluviomètres ou nivomètres (pour la neige) sont les instruments de mesure in situ des précipitations. Un simple seau gradué, dont la hauteur sera régulièrement relevée, peut être utilisé.
 

Les modèles

les modèles météorologiques prévoient ce genre de quantité.